Mon parcours personnel : Du surmenage à la joie de vivre

Trop réfléchir ne définit pas qui vous êtes Ce n’est qu’une habitude – et comme toute habitude, elle peut être changée. J’ai moi-même appris à calmer le tumulte dans ma tête, à retrouver une paix intérieure et à renouer avec ma confiance en moi. Alors, croyez-moi, vous en êtes tout aussi capable. Vous méritez un esprit calme, clair et apaisé.

Imane Ottou

2/23/20255 min temps de lecture

Il y a eu une période de ma vie où j’avais l’impression d’être prisonnierère dans ma propre tête. Chaque journée ressemblait à une boucle sans fin de pensées envahissantes, de doutes incessants et de cette pression écrasante de devoir tout comprendre, tout anticiper.

Dès que j’ouvrais les yeux, j’avais déjà l’impression d’être en retard sur tout. Mon cerveau tournait à plein régime, listant tout ce que je devais faire, les discussions que je devais avoir, les inquiétudes que je n’arrivais pas à faire taire.

Peu importe mes efforts pour tout gérer, j’avais toujours cette sensation d’être à la traîne—mentalement, émotionnellement, physiquement. Mon esprit ne s’arrêtait jamais. Même dans les moments de calme, il y avait du bruit dans ma tête. C’était épuisant.

À l’époque, je ne réalisais pas à quel point mon mental était encombré. Je portais tellement de pensées, de "et si…et çà?", de scénarios imaginaires, que parfois j'avais l'impression d'étouffer. Mes idées s’entremêlaient, tournant en boucle encore et encore, générant plus de stress que de réelles solutions.

Et bien sûr, ça ne restait pas juste dans ma tête. Ça se manifestait partout dans ma vie. Difficulté à me concentrer, procrastination sur des choses importantes… et, pire que tout, l’impression de ne pas être vraiment présente pour les moments qui comptaient.

Si vous vous reconnaissez dans ces mots, laissez-moi vous dire une chose :

Vous n’avez rien de cassé, vous êtes parfaitement normal. Vous n’êtes pas paresseux(se) ni incapable. Votre esprit est juste en surcharge, portant bien plus qu’il ne le devrait.

Mais la meilleure c'est que Vous n'êtes pas obligé(e) de continuer à vivre ainsi.

Ceci est mon expérience du surmenage vers une paix retrouvée. Si j’ai pu traverser ce chaos, alors vous le pouvez aussi.

Le piège du trop-penser

Honnêtement, j’ai toujours été une grande machine à suranalyser. Je passais mon temps à disséquer chaque conversation, chaque décision, chaque message… même la ponctuation d’un texto pouvait me faire cogiter pendant des heures.

Je croyais que c’était une qualité. Que ça faisait de moi quelqu’un de réfléchi, de prudente, de bien préparée. Mais en réalité?

Ça me paralysait.

Plutôt que de m’aider à avancer, ça me laissait figée, perdue dans un labyrinthe de doutes. Plutôt que de me rassurer, ça entretenait un niveau d’anxiété constant.

Et le pire c'est que Je ne remettais même pas ça en question. Pour moi, c’était juste "ma façon de fonctionner".

Jusqu’au jour où tout a basculé.

Quand mon surmenage a pris le contrôle de ma vie

Pendant des semaines, j’ai été bloquée sur une décision importante. Une décision qui aurait dû être excitante, et pourtant, j’étais incapable d’avancer.

J’ai noirci des pages entières de listes de pour et de contre. J’ai demandé l’avis de mes proches… pour ensuite remettre en question chaque conseil qu’ils me donnaient. Je passais mes nuits à rejouer des scénarios dans ma tête, tentant de prévoir tout ce qui pourrait mal tourner.

Et puis, une nuit, après des heures à tourner en rond dans mon esprit, j’ai craqué. Je me suis assise sur mon lit, lessivée, frustrée, à bout de souffle.

Et une question m’a traversé l’esprit :

Pourquoi est-ce si difficile pour moi de prendre la moindre décision?
Pourquoi je n’arrive pas juste à faire un choix et à me faire confiance?

C’est là que j’ai compris.

Mon surmenage n’avait rien d’une prise de décision réfléchie.

C’était une prison.

Et il était temps que ça change.

Mon premier pas vers la clarté mentale

Ce soir-là, désespérée, j’ai tapé dans Google : "comment arrêter de trop réfléchir". J’ai parcouru des articles, espérant trouver quelque chose, n’importe quoi, qui pourrait m’aider.

Et je suis tombée sur un concept tout bête : le Brain Dump.

L’idée? Juste vider son esprit en posant tout sur papier.

Honnêtement, ça paraissait trop simple pour être efficace. Mais à ce stade-là, j’étais prête à tenter n’importe quoi.

Le lendemain matin, au lieu de me plonger directement dans mon labyrinthe mental habituel, j’ai pris une feuille blanche et j’ai tout écrit. Sans filtre, sans chercher à structurer, juste un flot brut de pensées.

Au début, c’était étrange. Ces pensées, je les avais toujours portées en moi, alors les voir là, noir sur blanc, c’était presque… perturbant.

Mais ensuite, quelque chose s’est passé.

Je me suis sentie plus légerère.

Mes angoisses n’étaient plus enfermées dans ma tête. Elles étaient là, sur le papier.

C’était la première fois que je réalisais à quel point mon esprit avait besoin de se vider.

Ce qui m’a aidé à retrouver ma sérénité

À partir de ce moment-là, j’ai pris la décision d’être plus intentionnelle avec mon mental. Pas en essayant de stopper mes pensées, mais en apprenant à faire de la place pour plus de clarté, de calme et de confiance.

Voici ce qui a vraiment fait la différence pour moi :

  1. Le Brain Dump est devenu mon allié 📝
    Dès que mon esprit s’emballe, je prends le temps d’écrire tout ce qui tourne en boucle dans ma tète. Ça m’aide à trier ce qui compte vraiment de ce qui est juste du bruit.

  2. J’ai arrêté d’essayer de tout contrôler 🎭
    Mon surmenage venait souvent d’une peur de l’inconnu. J’ai appris à lâcher prise, à accepter l’incertitude et à avancer quand même.

  3. J’ai changé ma façon de prendre des décisions
    Finies les analyses interminables ! Maintenant, je me donne un temps limité pour choisir et j’apprends à faire confiance à mon intuition.

  4. J’ai posé des limites mentales 🚪
    Moins d’informations inutiles, moins d’auto-sabotage, moins de stress que je n’ai pas besoin de porter.

  5. J’ai fait de la place pour le calme 🌿
    Moments de respiration, écriture, silence… J’ai compris que la clarté ne se cherche pas, elle se crée.

Où j’en suis aujourd’hui (et où vous pouvez être aussi)

Est-ce que j’ai complètement arrêté de trop réfléchir? Non.

Mais la différence, c’est que je sais comment m’arrêter à temps.

Je sais reconnaître quand mon mental s’emballe.
Je sais comment ralentir et me recentrer.
Je sais comment me faire confiance.

Et surtout : je sais que la clarté est possible.

Si vous vous sentez enfermé(e) dans vos pensées, sachez que vous n’êtes pas condamné(e) à rester coincé(e).

Votre esprit peut retrouver de l’espace, du calme, de la légèreté.

Et tout commence par un petit pas.

💬 Partagez en commentaire : Quelle est l’inquiétude qui prend trop de place dans votre esprit en ce moment ?

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🔜 À venir : Comment passer du chaos à la clarté (post de lundi !)